Éjaculation précoce, comment retarder l'éjaculation : Causes & traitements

Éjaculation précoce, comment retarder l’éjaculation ?

Première cause de troubles sexuels chez l’homme, le phénomène d’éjaculation précoce est très répandu. En effet, près de 30 % des hommes seraient touchés à un moment ou à un autre de leur vie. Cependant, si ce trouble est handicapant, notamment parce qu’il fait entrer l’homme dans un cercle vicieux, provoquant ainsi du stress et de l’anxiété, deux syndromes favorisant justement l’éjaculation précoce, il n’est pas une fatalité. En effet, de nombreuses solutions existent pour diminuer ou faire disparaitre les éjaculations précoces. Mais encore faut-il savoir ce qui se cache derrière ce terme…

Comment savoir si on est précoce ?

 

Avec la démocratisation des contenus pornographiques présents sur Internet et notamment la visibilité d’acteurs très performants, beaucoup d’hommes, et notamment les plus jeunes, se trompent sur la définition médicale de l’éjaculation précoce. En effet, l’éjaculation peut être en réalité de deux types pour être considérée comme précoce : soit anté-porta, c’est à dire avant la pénétration, soit post-porta si elle intervient dans les une à deux minutes après la pénétration. Bien évidemment, on parle aussi d’éjaculation précoce lorsqu’un des deux partenaires ressort frustré du coït. Mais il faut savoir que les études réalisées ont prouvé que majorité des femmes considéraient qu’un rapport satisfaisant durait entre 3 et 7 minutes. Ainsi, la réalité de la vie sexuelle est bien différente de celle perçue dans les films pornos.

Comment savoir si on est précoce, c’est donc prendre en compte son ressenti personnel, sa satisfaction et celle de sa partenaire, en se détachant de toute considération qui dépasse sa vie intime.

Les causes de l’éjaculation précoce

Contrairement aux idées reçus, l’éjaculation précoce n’est pas une maladie, ce n’est qu’un symptôme. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de solution médicale, mais plutôt que la précocité va être souvent une conséquence de d’autres problèmes, notamment si elle est secondaire, c’est à dire si elle intervient au cours de l’existence, après une phase de sexualité satisfaisante.

Ainsi, elle peut venir de facteurs de stress ou d’angoisse, comme vu en introduction. L’exemple de la survenance de l’éjaculation précoce lors de la première relation sexuelle d’un homme en est un exemple flagrant, dans un moment où le stress est allié à une excitation extrême.

Les problèmes de couple, au sens large, peuvent intervenir, avec des critères larges comme le manque de communication, une exigence forte de la partenaire, une perte de confiance de l’homme ou l’existence de tensions.

Ainsi, si les causes relèvent souvent du mental, il existe cependant des raisons totalement physiologiques, comme par exemple un gland trop sensible ou un prépuce trop court. L’hyperthyroïdie a quelquefois comme symptôme l’éjaculation précoce.

Les solutions face à l’éjaculation précoce

Il existe de nombreuses solutions pour faire face à l’éjaculation précoce. Ces solutions n’exigent pas forcément de suivi médical, même si celui-ci peut être profitable pour les difficultés les plus importantes. Ainsi, certains antidépresseurs, qui contiennent des inhibiteurs de sérotonine, prescrits par le corps médical, ont pour effet d’allonger la durée des coïts. Cette solution est toutefois un peu radicale si le symptôme ne provient pas de causes psychiques importantes. En cas de problèmes de couple, l’échange, voire la thérapie de couple avec un sexologue, donne de très bons résultats, qui se maintiennent avec le temps. C’est toutefois une solution onéreuse, pas garantie et qui oblige à se livrer à une personne tierce.

Enfin, des crèmes anesthésiantes existent. Appliquées sur le gland avant la pénétration, elles diminuent les sensations et améliorent l’acte sexuel. Certaines marques de préservatifs avec effet retardant contiennent du gel, souvent de la benzocaïne, avec des effets efficaces, lorsque le préservatif est mis quelques minutes avant la pénétration.

D’autres solutions, sans suivi médicalisé, existent. Ainsi, des laboratoires ont créé des gélules utilisées comme complément alimentaire, dont l’objectif est de traiter les troubles sexuels, dont l’éjaculation précoce. Conçues à base de plantes totalement naturelles et sans danger, elles agissent après un ou deux mois de cure. Parmi celles-ci, on peut citer Male Extra ou Vigrx Plus, qui ont déjà fait leurs preuves.

Enfin, il est important de connaître son corps pour combattre l’éjaculation précoce. En effet, la pratique de la masturbation contribue à diminuer les situations de précocité. L’idée est d’apprendre à son corps à gérer la montée de l’excitation en prenant son temps.

Dans le même principe, et au moment même de la relation sexuelle, pratiquer une pression pénienne permet de retarder la fin du coït. La pratique de la pression pénienne est simple : il suffit, lorsque l’excitation est trop forte, de placer deux doigts, index et majeur, à la base du pénis et d’appuyer fortement trois ou quatre secondes. Cela va avoir pour effet de faire retomber la pression. L’exercice, qui peut être réalisé par la partenaire, est réalisable à nouveau après trente secondes. Là encore, certains préservatifs, resserrés à la base du gland, promettent de retarder l’éjaculation. Cela ne sera toutefois pas aussi efficace qu’une pression pénienne.

Ainsi, il y a nul besoin de sacrifier sa vie sexuelle sur l’autel de l’éjaculation précoce. Mais il faut prendre le problème à bras le corps, et le plus rapidement possible.

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